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 culture: Grammaire

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2 participants
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Amildelia
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Amildelia


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MessageSujet: culture: Grammaire   culture: Grammaire EmptySam 18 Oct - 18:56

Langage/grammaire

Je ne sait pas si les langues vous intéressent , pour vous tester voici donc encore un peu d'aridité. Bien que l’on ne sache encore pas tout sur sa grammaire où des lacunes subsistent, cette langue ancienne désormais bien mieux connue nous apparaît fort proche de ses parentes de la famille Indo-européenne.

C’était ainsi une langue à déclinaison et conjugaison fort parallèles à celles de ces diverses langues. Elle avait aussi un magnifique potentiel de formation de mots composés très précis à l’instar de ce qui existait en grec ancien et toujours en allemand.

En tant que syntaxe, pour ne parler que de langues majeures, ce Celtique nous parait relativement proche à la fois du Grec et du Germanique, donc assez logique et bien éloigné de la phrase rébus du latin littéraire. On comprend donc aisément que le Celtique ait été le durable concurrent su Grec comme langue véhiculaire antique de l’Europe. Il ne faut pas oublier que la suprématie du Latin n’a pas été due à sa supériorité qualitative, mais seulement au succès de l’impérialisme romain, continué par le totalitarisme de l’église de Rome s’arrogeant la suprématie exclusive sur le christianisme occidental.




Il n’est pas du tout établi qu’il y ait eu vraiment « un celtique commun » remontant au début de l’époque hallstattienne. On est par contre certains que s’est maintenue une large intercompréhension durant l’expansion de la celtophonie au cours des âges hallstattien puis laténien, sans qu’il s’agisse d’une langue évoluant de façon absolument uniforme et synchrone.
Il était normal que, résultant de la mise en place et souvent de la superposition de vagues conquérantes successives sur une immense étendue, les parlers celtiques de l’antiquité aient comporté entre eux quelques différences marquées, malgré une réelle communauté. En outre, la celtisation des substrats non celtophones a enrichi diversement les vocabulaires régionaux par incorporation de mots provenant des vocabulaires préexistants. Il y eu aussi des parlers hybrides non réellement celtiques mais amalgamant une quantité plus ou moins important de mots celtiques.

Le Lépontique ou celtique subalpin, dont la lecture n’est pas facilité par l’usage d’écriture apparentée à l’étrusque et ne distinguant donc pas [b] et [p] ni non plus [g] et [k].

Le Ligure, en continuité avec le Lépontique, langue celtisée plutôt que celtique. Le terme de Celto-ligure a d’ailleurs été utilisée pour son rameau occidental, recouvert par un nouvel arrivage celtique, comme en atteste toute l’onomastique nettement gauloise.

Le Celtogalatique ou gaulois, langue centrale et majoritaire, qui a constitué le fond de la « koiné » véhiculaire puis a connu lui-aussi une évolution originale.

Le Britonnique, qui ne s’est que très tardivement distingué du Celto-galatique, d’où différences minimes. C’est de celui-ci qu’ont dérivé les langues du groupe dit britonnique (gallois, cornique, breton)

Le Picte, un celtique-p assez particulariste, malheureusemeny guère connu quant à ses particularités que grâce à des inscriptions oghamiques tardives.

Le goidélique, langue de l’Irlande qui a amalgamé dans un cadre celtique-q maintenu les apports des conquérants celtophones successifs de l’île. Plus tard, le goidélique devait passer en Grande Bretagne et les îles attenantes, mais ne se maintenir qu’à Man et en Calédonie, future Ecosse. C’est de celui-ci qu’ont dérivé les langues du groupe gaëlique : Gaeilge d’Irlande, Gaidhelach d’Ecosse, et Manx de Man.

Les langues hispano-celtiques : Callaïque, Asturien, Cantabrique, Celtibérique et Lusitanien qui étaient des langues celtiques ; si le Callaïque parait purement celtique, il y eut une incorporation variable de vocabulaire ibérique et/ou euskaroïde pour les autres idiomes.

Les déclinaisons, comme dans les autres anciennes langues indo-européennes, sont les seuls moyens surs d’identifier les fonctions grammaticales des mots en Celtique Ancien, car malgré une position « usuelle », ceux-ci peuvent en avoir une tout autre dans une phrase, selon des règles d’emphases.


Les Cas de Déclinaison :

On appelle « cas » les diverses formes de désinence significatives de fonction des mots.

NOMINATIF ………….... mot isolé et/ou sujet
VOCATIF ……………..... invocation ou interpellation
GENITIF ……………...... appartenance ou détermination (de …)
DATIF ou OBLIQUE … complément d’objet indirect (à …, pour …)
ELATIF ………………...... provenance
ACCUSATIF …………... complément d’objet direct
COMITATIF ………….... complément d’accompagnement (avec …)
LOCATIF ……………...... complément circonstanciel de lieu ou de temps (à …, dans …)
ADLATIF ……………...... complément circonstanciel de destination (à …, vers …)
INSTRUMENTAL …….. complément circonstanciel de moyen (par …)
CAUSATIF ……………... complément circonstanciel de cause (par …, à cause de)

Le Vocatif à une désinence particulière, éventuellement identique à celle du nominatif, mais est le plus souvent introduit par l’interjection A.

- L’Elatif est à deux désinences successives, une de déclinaison puis la postposition fixe -de. Pour cette raison, certains contestent qu’il faille le considérer comme un cas de déclinaison à proprement parler en celtique ; ils soutiennent que c’est juste l’ajout d’une postposition suffixée au cas régime ; cependant, comme la flexion précédant ce -de n’est pas toujours identique à celle de l’oblique, cette notion de cas Elatif celtique est défendable ; cas proprement dit ou pas la construction existe pour de bon.

- Le Comitatif (ou Sociatif) a généralement évolué vers la même désinence que le datif et en est souvent distingué par une préposition l’introduisant : CON ou CANTI.

- Le Locatif ne subsiste avec désinence particulière que dans certaines déclinaisons. Dans d’autres il a la même que le Datif. Il est toujours introduit par une préposition : AT, IN, INTAR, etc.

- L’Adlatif à même désinence que l’Accusatif en est seulement distingué par une préposition l’introduisant : surtout AD.

- L’Instrumental prend le plus souvent la même désinence que le Datif ; il n’est pas nécessairement précédé d’une préposition, parfois il l’est avec ADGE

- Le Causatif est tout simplement confondu avec l’Elatif, sans besoin de préposition.


Mots déclinables :

Se déclinent : les Noms, les Adjectif, les Pronoms, les Participes et certains Nombres cardinaux
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Léa
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Léa


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MessageSujet: Re: culture: Grammaire   culture: Grammaire EmptyJeu 23 Oct - 10:22

Modération: Merci de veillez à placer les topics dans le bon endroit du forum, et de leur donner un nom de sujet pertinent !
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